Pendant la formation de Concepteur – Webdesigner que j’ai suivie à l’école Supcréa, j’ai eu l’occasion d’assister à une démonstration de la Slate, une tablette graphique à destination des amoureux du papier.
Cette tablette, développée par une start-up Grenobloise, est révolutionnaire ! Il s’agit d’une ardoise qui connecte papier et numérique d’une manière parfaitement intuitive et efficace : vous branchez votre Slate à votre appareil – Mac OSX, Windows, Ipad, Iphone – sur lequel vous avez installé et lancé l’application Imagink, vous placez une feuille de papier sur votre ardoise, vous vous munissez de votre crayon et vous dessinez.
A l’écran, votre dessin est numérisé en direct. C’est magique !
Plus sérieusement, sans être magique, cette tablette est fort appréciable pour les gens qui, comme moi, sont mal à l’aise sur les tablettes graphiques standard. Avec votre crayon en main, vous n’êtes pas dépaysés comme vous pouvez l’être avec un stylet. Vous pouvez vous concentrer sur ce que font vos mains sans devoir garder le regard rivé sur l’écran.
La Slate est donc une excellente manière de se mettre en douceur au dessin numérique. Mais si vous maîtrisez déjà une Wacom, à moins que vous n’ayez envie de renouer avec le papier, vous aurez moins d’intérêt à prendre une Slate.
Si elle n’est pas magique, alors comment fonctionne la Slate ?
Sans entrer dans des détails techniques qui m’échappent, je peux au moins vous dire qu’elle fonctionne avec une bague magnétique : vous la placez autour de votre crayon ou stylo préféré et les 32 capteurs de l’ardoise détectent sa position exacte, ainsi que son orientation et son angle d’inclinaison. La Slate est très précise et permet de réaliser des dessins richement détaillés.
Je me permets de reprendre le petit schéma explicatif du site de la Slate, très simple, très clair.
Quant à l’application Imagink, on se l’approprie très vite. Elle est très ergonomique et son utilisation simple.
Elle offre l’essentiel : vous pouvez choisir différents outils – crayon de papier, stylo bille, feutre, marqueur, craie. aérographe et gomme. Une poignée d’options permet de régler le rendu de votre outil – opacité, taille, lissage des traits et sensibilité à la vitesse.
Si la Slate ne gère pas encore les niveaux de pression – c’est assez regrettable -, on apprécie cependant le rendu de la vitesse. Pour avoir un trait plus fin, il suffit d’accélérer le mouvement. La fonction calque est pratique et la fonction replay très sympa !
Enfin, vous pouvez exporter vos dessins pour qu’ils soient compatibles avec Photoshop (.psd) et Illustrator (.svg), afin de les retravailler au besoin.
En ce qui me concerne, je suis conquise par cette tablette d’un genre nouveau ! Elle répond à mes besoins : retranscrire fidèlement sur écran ce que je mets sur papier. Et j’aime le rendu des outils.
La Slate n’en est qu’à ses débuts et ce sont des débuts très prometteurs ! Son évolution est à surveiller de très près !
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