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Webarcana | Webdesigner & Graphiste Freelance

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Ma reconversion : comment je suis devenue entrepreneuse

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Avant ma reconversion professionnelle, j’étais libraire.

Mais si vous êtes là, en train de me lire, vous savez sans doute qu’aujourd’hui, je suis graphiste – webdesigner.

Et si vous me lisez aujourd’hui, c’est peut-être parce que vous devez vous lever tous les matins pour un travail qui ne vous épanouit pas, qui vous stresse.

Peut-être que vous devez bosser pour un patron qui ne vous témoigne pas le respect que vous méritez. Peut-être que votre travail n’est pas suffisamment reconnu pour sa valeur. Peut-être que vous cumulez les heures supplémentaires, que vous êtes épuisée et que vous tirez sur la corde depuis trop longtemps.

J’imagine beaucoup de scénarios possibles.

Je suis passée par là, et croyez-moi, même si on pense être dans une impasse, il existe des solutions pour s’en sortir.

J’aimerais, dans cet article, vous raconter ma reconversion professionnelle. Vous dire comment je m’y suis prise pour atteindre le bout du tunnel.

Chaque parcours est différent mais j’espère que le mien pourra vous aider et vous inspirer.

Reconversion professionnelle : comment changer de vie et s'épanouir dans son travail ?
© Shutterstock – De Subbotina Anna | Reconversion professionnelle

Le déclic

J’ai donc entamé une reconversion professionnelle en Octobre 2015, après 4 années d’exercice comme libraire.

Les raisons étaient multiples, mais il y en avait une, surtout, qui se faisait de plus en plus pressante. Il fallait que je quitte le commerce. J’en ressentais l’urgence et la nécessité quotidiennement.

Je ne supportais plus la place derrière le comptoir. Je ne supportais plus l’incivilité des gens qui passaient dans la librairie.

Derrière le comptoir se trouve une personne, pas juste un employé. Une personne, avec ses peines, ses joies, ses émotions, pas juste un automate. Une personne qui ne demande qu’un tout petit peu de considération pour les 8 heures qu’elle passe quotidiennement derrière son comptoir à servir les autres.

Un “bonjour” rend l’échange plus cordial, un “s’il vous plaît” permet de transformer délicatement un ordre en demande, un “merci” rassure sur la qualité du service fourni. Rien de bien sorcier.

Et puis, pendant mes années de travail en librairie, j’ai appris l’existence du bore-out. Oui, oui, ça existe. C’est tout simplement l’inverse du burn-out.

Le bore-out, c’est quand on s’ennuie tellement qu’on finit par sombrer dans la dépression. Quand les heures défilent si lentement que les journées de travail semblent durer 48 heures. Quand on passe ses journées à tuer le temps parce qu’on n’a rien à faire. Ça finit par rendre un peu fou.

Constat douloureux donc : ce travail, auquel j’avais consacré toutes mes années d’études et que j’avais idéalisé, me rendait malheureuse. Je n’étais tout simplement pas faite pour le commerce, les contraintes horaires et l’ennui.

Mais je ne savais pas quoi faire d’autre. A vrai dire, ça ne me venait même pas à l’esprit de faire autre chose. J’étais piégée par la routine. J’avais un CDI, un bon salaire, des journées tranquilles, une place confortable que beaucoup m’enviaient.

Alors pourquoi tout sacrifier ?

C’est peut-être une question que vous vous posez aussi, en ce moment-même. Je vais vous le dire moi, pourquoi tout sacrifier : pour être plus heureuse et épanouie, tout simplement.

Mais j’en parlerai un peu plus tard, revenons-en d’abord à mon récit.

La seule chose que je savais faire, c’était vendre des livres, je ne me voyais pas faire autre chose.

Mais il y a eu la bonne rencontre, au bon moment. Ça a été mon déclic. J’ai connu une webdesigner freelance, douée, libre, épanouie. Son parcours m’a inspirée et son expérience m’a ouvert des portes.

Jusque là, le web n’était pour moi qu’un loisir, une passion, une manière de passer le temps agréablement. Je bloguais par plaisir depuis plusieurs années, mais je n’avais jamais vraiment eu connaissance de toutes ces professions qui gravitent autour.

Le webdesign s’est imposé à moi de lui-même car c’est ce que j’ai toujours aimé faire en dilettante, sans posséder les compétences appropriées. J’ai eu envie d’apprendre, de découvrir. De faire moi-même. Pour moi. Et pour les autres.

J’ai commencé en autodidacte, puis j’ai décidé de trouver une formation, pour m’aider à avancer dans la bonne direction.

Je me suis renseignée sur les différentes formations en webdesign qui existaient sur Grenoble, j’ai déposé des candidatures, passé des tests et des entretiens.

J’ai finalement été acceptée par une école d’arts graphiques.

Le Congé Individuel de Formation – Projet de Transition Professionnelle

J’ai alors découvert le Congé Individuel de Formation, le CIF. Aujourd’hui, le CIF s’appelle Projet de Transition Professionnelle (PTP).

Le CIF – PTP permet à un salarié de s’absenter de son poste de manière temporaire (et sous conditions) afin de suivre une formation.

Pour bénéficier de ce droit, le salarié doit travailler dans son entreprise depuis au moins un an. Et la durée de la formation ne doit pas excéder un an.

Le salarié peut effectuer une demande de financement auprès d’un organisme financeur (Fongecif, par exemple). Si son dossier est accepté, le salarié peut se faire financer sa formation et percevoir son salaire pendant toute la durée de sa formation.

Enfin, à l’issue de sa formation, le salarié peut réintégrer son poste s’il le souhaite.

La demande de financement

Obtenir un CIF – PTP 100% financé, c’est très confortable et rassurant. C’est une chance immense de pouvoir bénéficier de cette aide.

Malheureusement, si le congé est très facile à obtenir, c’est bien plus laborieux d’obtenir son financement. Les organismes financeurs reçoivent beaucoup de demandes et ne peuvent pas toutes les honorer. Il y a donc beaucoup d’appelés mais peu d’élus.

Il faut constituer un dossier très solide. C’est beaucoup de démarches, des coups de fil à passer, des rendez-vous à prendre, des papiers à retrouver dans les archives et à photocopier, de vieux diplômes à déterrer… le parcours du combattant.

La demande de financement est la partie la plus importante du projet de reconversion professionnelle, la partie à soigner, à peaufiner avec beaucoup de sérieux. Il faut être patient et motivé.

Je me suis donc échinée de longues heures sur ma lettre de motivation, j’ai passé des demi-journées à trier et sélectionner des offres d’emploi, et mon dossier s’est monté, petit à petit. Il est devenu de plus en plus épais, de plus en plus solide.

Si vous êtes en train de monter votre propre dossier de demande de financement et que vous avez besoin de conseils ou de tuyaux, n’hésitez pas à m’écrire, j’essaierai de répondre à vos questions et de vous aider du mieux que je peux.

Reconversion professionnelle comment je suis devenue entrepreneuse
© Shutterstock – De grafvision | Reconversion professionnelle

Le refus et le recours

Mon dossier est passé en commission et… ma demande de financement a été refusée.

Je devais m’y attendre, les organismes financeurs ont des priorités : ils privilégient les situations les plus désespérées. Et moi, libraire, avec un bon salaire, sans enfants, j’étais loin d’être prioritaire.

Ça a été un coup dur. Je me suis habituée à réussir ce que j’entreprends. Ce refus a ébranlé ma confiance et a malmené mes rêves.

Heureusement, il existe la possibilité de faire appel à la décision rendue (oui oui, comme dans un procès), et d’envoyer une demande de recours. Il faut alors apporter un nouveau élément à votre dossier, un élément suffisamment solide pour amener l’organisme financeur à réviser son jugement.

Alors, après les larmes, après les mains qui tremblent d’incompréhension, après la déception, après l’envie de tout envoyer valser, je me suis ressaisie.

J’avais déployé tant d’efforts jusque là, j’ai décidé de continuer. J’ai repris des forces. J’ai repris mon dossier et j’ai réattaqué, parce qu’il ne s’agissait que de ça : tenir un morceau et ne pas le lâcher.

J’ai cherché des solutions. J’ai demandé conseil. J’ai passé des coups de fil. J’ai fait des concessions, et enfin, j’ai envoyé ma lettre de recours : ma négociation.

Pour tenter de faire changer le Fongecif d’avis, je leur ai proposé de financer moi-même ma formation. Je leur demandais juste de me verser mon salaire pendant un an. Cela faisait considérablement baisser le coût de mon dossier.

Et ça a marché. Mon dossier a été accepté. Ce n’était pas parfait, mais suffisant pour que je puisse entamer ma reconversion dans de bonnes conditions.

Le nouveau départ

Je me suis donc formée pendant un an.

J’ai appris, englouti toutes les informations, toutes les connaissances, tous les conseils que l’on m’apportait. Je me suis régalée de cette formation. J’ai mis toutes les chances de mon côté pour réussir. J’ai profité de ma chance, de cette merveilleuse opportunité.

Tous les matins, pour me rendre à l’école, je passais devant la librairie où je travaillais. J’étais si heureuse, chaque jour, de pouvoir poursuivre mon chemin et aller vers quelque chose qui me plaisait davantage. Je regardais la devanture du magasin, l’enseigne qui brillait, je les dépassais et je souriais.

Puis ma formation s’est achevée.

Diplôme en poche, j’avais trois choix :

  • réintégrer mon poste et retourner travailler dans la librairie
  • trouver un emploi de webdesigner dans une agence
  • me lancer en freelance

Si vous êtes là, c’est que vous savez ce que j’ai choisi ! J’ai signé une rupture conventionnelle pour quitter mon poste de libraire et je me suis lancée comme freelance.

Et depuis ma reconversion professionnelle, pas un jour ne passe sans que je ne chérisse cette décision. La décision de faire ce qui me plaisait vraiment. La décision de recouvrer ma liberté, de m’affranchir des contraintes du salariat et du commerce. La décision de ne plus souffrir en silence et de reprendre le contrôle de ma vie.

Et vous, dans tout ça ?

Si vous vous êtes reconnue dans le mal-être que je ressentais à l’époque, si vous aussi vous avez l’impression de ne pas apercevoir la lumière au bout du tunnel, prenez du temps pour vous.

Réfléchissez à ce que vous aimez faire, repensez à vos valeurs. Recentrez-vous sur l’essentiel, sur ce qui vous anime, vous motive, vous fait sourire.

Il existe des solutions pour se reconvertir et changer de vie. On n’est pas seul, on peut bénéficier de beaucoup d’aide, il faut juste oser la demander.

Alors si vous avez des questions, ma boîte mail est ouverte, n’hésitez pas à m’écrire.

 
Reconversion Professionnelle

Catégorie(s) : Vie d'entrepreneuse

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