Avant ma reconversion professionnelle, j’étais libraire.
Mais si vous êtes là, en train de me lire, vous savez sans doute qu’aujourd’hui, je suis graphiste – webdesigner.
Et si vous me lisez aujourd’hui, c’est peut-être parce que vous devez vous lever tous les matins pour un travail qui ne vous épanouit pas, qui vous stresse.
Peut-être que vous devez bosser pour un patron qui ne vous témoigne pas le respect que vous méritez. Peut-être que votre travail n’est pas suffisamment reconnu pour sa valeur. Peut-être que vous cumulez les heures supplémentaires, que vous êtes épuisée et que vous tirez sur la corde depuis trop longtemps.
J’imagine beaucoup de scénarios possibles.
Je suis passée par là, et croyez-moi, même si on pense être dans une impasse, il existe des solutions pour s’en sortir.
J’aimerais, dans cet article, vous raconter ma reconversion professionnelle. Vous dire comment je m’y suis prise pour atteindre le bout du tunnel.
Chaque parcours est différent mais j’espère que le mien pourra vous aider et vous inspirer.

Le déclic
J’ai donc entamé une reconversion professionnelle en Octobre 2015, après 4 années d’exercice comme libraire.
Les raisons étaient multiples, mais il y en avait une, surtout, qui se faisait de plus en plus pressante. Il fallait que je quitte le commerce. J’en ressentais l’urgence et la nécessité quotidiennement.
Je ne supportais plus la place derrière le comptoir. Je ne supportais plus l’incivilité des gens qui passaient dans la librairie.
Derrière le comptoir se trouve une personne, pas juste un employé. Une personne, avec ses peines, ses joies, ses émotions, pas juste un automate. Une personne qui ne demande qu’un tout petit peu de considération pour les 8 heures qu’elle passe quotidiennement derrière son comptoir à servir les autres.
Un “bonjour” rend l’échange plus cordial, un “s’il vous plaît” permet de transformer délicatement un ordre en demande, un “merci” rassure sur la qualité du service fourni. Rien de bien sorcier.
Et puis, pendant mes années de travail en librairie, j’ai appris l’existence du bore-out. Oui, oui, ça existe. C’est tout simplement l’inverse du burn-out.
Le bore-out, c’est quand on s’ennuie tellement qu’on finit par sombrer dans la dépression. Quand les heures défilent si lentement que les journées de travail semblent durer 48 heures. Quand on passe ses journées à tuer le temps parce qu’on n’a rien à faire. Ça finit par rendre un peu fou.
Constat douloureux donc : ce travail, auquel j’avais consacré toutes mes années d’études et que j’avais idéalisé, me rendait malheureuse. Je n’étais tout simplement pas faite pour le commerce, les contraintes horaires et l’ennui.
Mais je ne savais pas quoi faire d’autre. A vrai dire, ça ne me venait même pas à l’esprit de faire autre chose. J’étais piégée par la routine. J’avais un CDI, un bon salaire, des journées tranquilles, une place confortable que beaucoup m’enviaient.
Alors pourquoi tout sacrifier ?
C’est peut-être une question que vous vous posez aussi, en ce moment-même. Je vais vous le dire moi, pourquoi tout sacrifier : pour être plus heureuse et épanouie, tout simplement.
Mais j’en parlerai un peu plus tard, revenons-en d’abord à mon récit.
La seule chose que je savais faire, c’était vendre des livres, je ne me voyais pas faire autre chose.
Mais il y a eu la bonne rencontre, au bon moment. Ça a été mon déclic. J’ai connu une webdesigner freelance, douée, libre, épanouie. Son parcours m’a inspirée et son expérience m’a ouvert des portes.
Jusque là, le web n’était pour moi qu’un loisir, une passion, une manière de passer le temps agréablement. Je bloguais par plaisir depuis plusieurs années, mais je n’avais jamais vraiment eu connaissance de toutes ces professions qui gravitent autour.
Le webdesign s’est imposé à moi de lui-même car c’est ce que j’ai toujours aimé faire en dilettante, sans posséder les compétences appropriées. J’ai eu envie d’apprendre, de découvrir. De faire moi-même. Pour moi. Et pour les autres.
J’ai commencé en autodidacte, puis j’ai décidé de trouver une formation, pour m’aider à avancer dans la bonne direction.
Je me suis renseignée sur les différentes formations en webdesign qui existaient sur Grenoble, j’ai déposé des candidatures, passé des tests et des entretiens.
J’ai finalement été acceptée par une école d’arts graphiques.
Le Congé Individuel de Formation – Projet de Transition Professionnelle
J’ai alors découvert le Congé Individuel de Formation, le CIF. Aujourd’hui, le CIF s’appelle Projet de Transition Professionnelle (PTP).
Le CIF – PTP permet à un salarié de s’absenter de son poste de manière temporaire (et sous conditions) afin de suivre une formation.
Pour bénéficier de ce droit, le salarié doit travailler dans son entreprise depuis au moins un an. Et la durée de la formation ne doit pas excéder un an.
Le salarié peut effectuer une demande de financement auprès d’un organisme financeur (Fongecif, par exemple). Si son dossier est accepté, le salarié peut se faire financer sa formation et percevoir son salaire pendant toute la durée de sa formation.
Enfin, à l’issue de sa formation, le salarié peut réintégrer son poste s’il le souhaite.
La demande de financement
Obtenir un CIF – PTP 100% financé, c’est très confortable et rassurant. C’est une chance immense de pouvoir bénéficier de cette aide.
Malheureusement, si le congé est très facile à obtenir, c’est bien plus laborieux d’obtenir son financement. Les organismes financeurs reçoivent beaucoup de demandes et ne peuvent pas toutes les honorer. Il y a donc beaucoup d’appelés mais peu d’élus.
Il faut constituer un dossier très solide. C’est beaucoup de démarches, des coups de fil à passer, des rendez-vous à prendre, des papiers à retrouver dans les archives et à photocopier, de vieux diplômes à déterrer… le parcours du combattant.
La demande de financement est la partie la plus importante du projet de reconversion professionnelle, la partie à soigner, à peaufiner avec beaucoup de sérieux. Il faut être patient et motivé.
Je me suis donc échinée de longues heures sur ma lettre de motivation, j’ai passé des demi-journées à trier et sélectionner des offres d’emploi, et mon dossier s’est monté, petit à petit. Il est devenu de plus en plus épais, de plus en plus solide.

Le refus et le recours
Mon dossier est passé en commission et… ma demande de financement a été refusée.
Je devais m’y attendre, les organismes financeurs ont des priorités : ils privilégient les situations les plus désespérées. Et moi, libraire, avec un bon salaire, sans enfants, j’étais loin d’être prioritaire.
Ça a été un coup dur. Je me suis habituée à réussir ce que j’entreprends. Ce refus a ébranlé ma confiance et a malmené mes rêves.
Heureusement, il existe la possibilité de faire appel à la décision rendue (oui oui, comme dans un procès), et d’envoyer une demande de recours. Il faut alors apporter un nouveau élément à votre dossier, un élément suffisamment solide pour amener l’organisme financeur à réviser son jugement.
Alors, après les larmes, après les mains qui tremblent d’incompréhension, après la déception, après l’envie de tout envoyer valser, je me suis ressaisie.
J’avais déployé tant d’efforts jusque là, j’ai décidé de continuer. J’ai repris des forces. J’ai repris mon dossier et j’ai réattaqué, parce qu’il ne s’agissait que de ça : tenir un morceau et ne pas le lâcher.
J’ai cherché des solutions. J’ai demandé conseil. J’ai passé des coups de fil. J’ai fait des concessions, et enfin, j’ai envoyé ma lettre de recours : ma négociation.
Pour tenter de faire changer le Fongecif d’avis, je leur ai proposé de financer moi-même ma formation. Je leur demandais juste de me verser mon salaire pendant un an. Cela faisait considérablement baisser le coût de mon dossier.
Et ça a marché. Mon dossier a été accepté. Ce n’était pas parfait, mais suffisant pour que je puisse entamer ma reconversion dans de bonnes conditions.
Le nouveau départ
Je me suis donc formée pendant un an.
J’ai appris, englouti toutes les informations, toutes les connaissances, tous les conseils que l’on m’apportait. Je me suis régalée de cette formation. J’ai mis toutes les chances de mon côté pour réussir. J’ai profité de ma chance, de cette merveilleuse opportunité.
Tous les matins, pour me rendre à l’école, je passais devant la librairie où je travaillais. J’étais si heureuse, chaque jour, de pouvoir poursuivre mon chemin et aller vers quelque chose qui me plaisait davantage. Je regardais la devanture du magasin, l’enseigne qui brillait, je les dépassais et je souriais.
Puis ma formation s’est achevée.
Diplôme en poche, j’avais trois choix :
- réintégrer mon poste et retourner travailler dans la librairie
- trouver un emploi de webdesigner dans une agence
- me lancer en freelance
Si vous êtes là, c’est que vous savez ce que j’ai choisi ! J’ai signé une rupture conventionnelle pour quitter mon poste de libraire et je me suis lancée comme freelance.
Et depuis ma reconversion professionnelle, pas un jour ne passe sans que je ne chérisse cette décision. La décision de faire ce qui me plaisait vraiment. La décision de recouvrer ma liberté, de m’affranchir des contraintes du salariat et du commerce. La décision de ne plus souffrir en silence et de reprendre le contrôle de ma vie.
Et vous, dans tout ça ?
Si vous vous êtes reconnue dans le mal-être que je ressentais à l’époque, si vous aussi vous avez l’impression de ne pas apercevoir la lumière au bout du tunnel, prenez du temps pour vous.
Réfléchissez à ce que vous aimez faire, repensez à vos valeurs. Recentrez-vous sur l’essentiel, sur ce qui vous anime, vous motive, vous fait sourire.
Il existe des solutions pour se reconvertir et changer de vie. On n’est pas seul, on peut bénéficier de beaucoup d’aide, il faut juste oser la demander. Je vous invite à découvrir cet article, il s’agit d’une FAQ dans laquelle je réponds à toutes les questions que vous me posez régulièrement pour savoir comment se reconvertir et devenir webdesigner.
Bonjour, votre parcours m’a interpellée. Je m’apelle Marion et je suis en reconcersion professionnelle.
Je ne savais pas trop quoi faire ,éventuellement secretaire comptable car je me suis dit avec ma famille les horaires sont plutot confortable mais rien qui me passionne. Et suite a une reunion d’information a pôle emploi sur les metier du numerique, j’ai decouvert le metier de webdesigner. Desuite ça ma interpellée et j’ai voulu me renseigner,faire des recherches et prendre contact avec des personnes qui travail dans ce milieu.
Suite a ça j’ai fait une demande pour rentrer en formation de 1 an. J’attend la reponse mais c’est vrai que je flippe un peu car ça m’interesse énormément mais il y a aussi beaucoup de commentaire sur internet negatif ou les gens disent que si on est pas dans le milieu ou pas de diplôme on trouve pas de travail.
Il est vrai que je n’ai aucune expérience dans ce domaine,je suis dans la petite enfance mais cela de m’intéresse plus.
J’ai peur de faire une erreur et de perdre 1 ans mais d’un autre côté je me dit j’ai que 25 ans et c’est maintenant si je dois le faire.
J’aimerai savoir ton parcours de après la formation ? Est ce que ça a etait dur de te lancer seul ?
Dans l’attente de ta réponse.
Bonjour, merci pour ton message.
Si le webdesign t’intéresse, ce que je peux surtout te conseiller, c’est de t’y mettre dès maintenant et de commencer à apprendre par toi-même. J’ai quasiment tout appris en autodidacte (en lisant des livres, des articles de blog, en regardant des vidéos). La formation m’a apporté surtout de la pratique et de la confiance en moi. Et un diplôme aussi, mais pour exercer en freelance c’est tout à fait accessoire 😀
A la fin de ma formation, je me suis tout de suite lancée comme freelance, j’étais très attirée par ce mode de travail et de vie. J’ai décroché assez vite mes premiers contrats, grâce à mon réseau (amis, famille, mais aussi les personnes avec qui j’avais fait connaissance grâce à mon blog perso, etc.). Le réseau, c’est le nerf de la guerre 😀 Je ne reste pas dans mon coin, je vais vers les autres (apéros entrepreneurs, meetups, salons pro, etc.), je leur parle de ce que je fais et ça porte souvent ses fruits.
N’hésite pas si tu as d’autres questions.
Je pense en tout cas que tu as raison d’essayer de te lancer. Faire quelque chose qui nous intéresse, ça rend le quotidien beaucoup plus doux…
Je te remercie pour ta réponse. Tu aurais des livres a me conseillé pour le début qui pourrai m’aider ?!
Oh oui, j’avais listé mes livres chouchou dans cet article 🙂
Bonjour,
Enfin un témoignage positif, je me présente Nathalie 44 ans et je suis aussi en reconversion professionnelle comme Marion après une réunion organisée par pôle emploi je me suis dit pourquoi pas moi donc j’ai fait un dossier pour que pôle emploi finance ma formation et maintenant je dois aller au centre de formation pour la valider et je commence à me poser des questions. Est-ce que je ne me trompe pas( après plus de vingt ans dans le commerce et aucune base en informatique) est -ce que
c’est possible?Je vais comme toi commencer à me former avec des livres et si tu as d’autres Conseils je suis preneuse. Merci
Bonjour Nathalie,
Avant tout, je trouve ça vraiment courageux de te lancer dans une reconversion. Je sais combien le commerce peut être difficile et je comprends ton envie de changement !
Cependant, il faut que tu sois bien sûre de ton choix. Travailler dans le web ne s’improvise pas : je pense que pour être bon et réussir, il faut vraiment être passionné par ce domaine. Si tu n’as aucune base mais que cet univers t’intéresse et que tu as l’envie et la volonté d’apprendre, alors tu y arriveras 😉 Pour t’aider, je peux te proposer de jeter un oeil aux livres et aux sites qui m’ont accompagnée dans mon apprentissage en autodidacte.
N’hésite pas à me contacter par mail si tu veux qu’on échange davantage.
Bonjour,
Je souhaitais savoir quelle formation vous avez faite car il en existe beaucoup et est ce qu’une formation à distance de 6 mois pour adultes serait sérieux ? Car on n’est pas en présence du formateur même s’il y a des suivi en webcam.faut t’il un diplôme à la sortie.
Et je ne sais pas si cela peut être pris en charge.
Merci beaucoup et bonne continuation.
Bonjour Myriam, j’ai suivi la formation Concepteur Webdesigner, en un an, à l’école d’arts graphiques Supcréa, à Grenoble.
6 mois, déjà, ça me semble court, alors en plus à distance, je ne sais pas… je pense qu’en direct, c’est quand même mieux, mais on ne peut pas toujours.
Je sais aussi que les organismes de financement (notamment Pôle Emploi) sont plus frileux avec les formations à distance.
Bon courage pour votre projet,
Bonjour ! J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre article.
J’ai toujours aimé le design, l’architecture, l’art de manière générale et les arts graphiques et plus récemment dans mon travail j’ai eu une toute petite formation (2 fois 2 jours) sur InDesign et Photoshop car mon entreprise avait besoin de compétences pour du maquettage, mise en page. J’ai découvert des outils que je ne connaissais pas et cela a ouvert beaucoup de curiosité et un certain appétit chez moi et voudrait mieux et plus me former. Le confinement actuel me fait énormément réfléchir sur ma situation et mon bien être professionnel. Mais cela fait quelques mois que je pense à utiliser mon DIF pour me former à ces métiers. J’ai un vrai désir de créer. Et pourquoi pas utiliser ces nouvelles compétences dans un nouveau métier ! Je me retrouve un peu perdue dans les démarches pour une éventuelle reconversion.
Bonjour Olivia et merci pour votre message.
Le confinement amène pas mal de personnes à se questionner, j’ai l’impression. Il permet à certains de faire le point, de se retrouver et de se recentrer.
Je ne peux que vous conseiller de tenter l’aventure, et un DIF vous permettra de le faire en toute sécurité. Mais avant ça, il vaut mieux avoir une idée assez précise de ce que vous aimeriez faire, afin d’aller dans la bonne direction et de ne pas perdre trop de temps à tâtonner. Et la meilleure formation reste l’apprentissage en autodidacte. N’hésitez pas à lire des livres sur les sujets qui vous plaisent, à visionner des tutos, à pratiquer autant que possible. La formation que j’ai suivi m’a ouvert des pistes, j’ai ensuite approfondi mes connaissances par moi-même.
Je vous souhaite le meilleur pour la suite.
Bonjour,
Merci beaucoup pour cet article.
Je suis également dans la même situation. J’ai 26 ans et j’exerce dans les Rh depuis 2 ans maintenant (depuis la fin de mes études). Je me suis toujours intéressée à la com’ digitale et le webdesign et le monde des médias (création de mon podcast en cours) ce que je souhaiterais aujourd’hui exercer, car je me rends bien compte que le domaine des Rh ne me convient pas finalement.
Avez-vous des recommandations de livres, sites ou vidéos à recommander pour bien s’exercer (avant la formation) ?
Cordialement,
Tiffany
Bonjour Tiffany,
Bien sûr, j’ai des recommandations, j’ai même consacré quelques articles à ça 🙂
Ici, des livres et ici des sites web pour apprendre le graphisme et le webdesign / pour faire sa veille graphique et technologique.
Je vous souhaite le meilleur pour la suite,
Bonjour,
J ai lu ton récit avec grand intérêt, et me suis reconnue dans ta démarche, je suis dans le même processus avancé avec de me reconvertir en tant que webdesigner, j ai trouvé l école d art graphique, mon employeur m autorise à m absenter, un conseiller d évolution pro m aide dans la constitution de mon dossier, mes enquêtes métiers sont faites. J engloutie des tutos, Udemy, openclassroom, tuto.com,
Behance, Dribble sont dans les favoris. Je code un peu, j utilise Illustrator, me prépare à toucher à Photoshop, After effect, pour le motion design, dans les semaines qui arrivent. Je suis confiante, mais j ai mes craintes : financement, erreurs de casting etc. A l issue : un changement de vie mais aussi de région.
Je me dis que même si le financement est refusé, ce n est pas une raison pour lâcher, vu l investissement personnel que j y ai mis
A l issue de ta formation, as-tu songer à faire un stage? Où t es tu lancé de suite dans le free-lance ?
Tu es plutôt Macbook ou autre?
Cela fait plaisir de lire ce type de récit. Je pense que tout est possible, il faut s en donner les moyens, la vie est courte et nous n en n avons qu une.
Bonjour Sabrina, merci pour ton message et ta confiance 🙂
Tu as parfaitement raison, il ne faut rien lâcher, même quand on rencontre des difficultés. Ça a été mon cas avec ce premier refus de financement. Mais j’avais déployé tellement d’efforts que j’ai tenu bon, j’ai choisi de faire davantage de sacrifices dans l’espoir d’être, à long terme, plus heureuse. Le pari est réussi, aujourd’hui je n’ai aucun regret !
Tu as l’air très motivée et dynamique, et, bien que je ne te connaisse pas, j’ai l’impression que tu as la niaque et que tu réussiras 🙂
Avant de me lancer comme freelance, j’ai eu un stage de 3 mois dans une très chouette agence de comm’ à Grenoble. J’ai été autonome très rapidement et mes chefs étaient contents de mon travail, ça m’a apporté la confiance nécessaire pour me lancer directement en freelance à la fin de mon stage.
Enfin, je suis totalement Macbook 🙂 Mon Macbook Pro est mon fidèle compagnon depuis 4 ans. Je pense que ce sont de très bonnes machines pour les métiers créatifs et je n’ai jamais regretté mon investissement.
Je te souhaite plein de bonheur pour la suite,
bonjour,johanne je m’appelle Marion je suis coiffeuse de métier et je voudrais me reconvertir dans le web design, je voudrais avant de rentrer dans une formation me former le plus possible en autodidacte pour me dégrossir un maximum j’ai déjà bien étudier les codes html et css avec open classrooms selon toi quel serait maintenant la progression a suivre pourrait tu me donner un ordre d’apprentissage des compétences a assimiler? ensuite j ‘attaquerais à la rentrée une formation pole emploi pourrait tu me conseiller quel type de formation serait la plus utile pour ne pas perdre de temps?merci bcp de ton aide ton blog et ton modèle de carrière est très inspirant.
Bonjour Marion, merci pour ton message 🙂
Difficile de bien répondre à tes questions, tout cela est finalement assez subjectif.
Cependant, je dirai que les points d’apprentissage sont :
Pour la formation, tout va dépendre de où tu vis. Mais à tout hasard, tu peux jeter un oeil à cette formation. Brassart, c’est anciennement l’école Ariès, qui avait une bonne réputation, je ne la connais pas personnellement, mais j’ai eu de bons échos.
Bon courage pour la suite de tes projets, accroche-toi et crois en toi 🙂
Bonjour, je souhaiterai savoir dans quel école et quel formation tu as suivi pendant 1 an ?
Merci par avance pour ton retour.
Florence
Bonjour,
C’était à l’école d’arts graphiques Supcréa, à Grenoble, et la formation c’était Concepteur – Webdesigner 🙂
Bonjour Johanne!
Je suis contente d’être tombée sur ton site, il y a un nombre avancé d’informations sur le design web et c’est exactement ce qu’il me fallait, étant donné que je cherche à me reconvertir comme toutes les autres dans les commentaires 🙂
Mais j’ai une question par rapport à ce métier, oùj’espère que tu pourras m’éclairer:
En premier lieu sur les sites de formations et les fiches métiers ca dit bien ce qu’on pense tous: le métier de webdesigner est un métier d’avenir et les débouchés sont nombreux. Mais quand on va se promener sur les forum, les gens du milieu web assurent que le métier de web designer n’existe plus et va surtout complètement disparaitre d’ici peu, le web n’étant plus ce qu’il était (plus simple et limité), et qu’il vaut mieux se concentrer sur soit le design ou sur le côté développement.
Vu que tu es en freelance je me dis bien que c’est different (et tu est extremement douée donc tu ne dois pas avoir de problèmes 🙂 ) mais est ce que tu as pu observer que les web designers sont peu récrutés par les entreprises et ne sont pas en demande?
Ca m’a énormement refroidie, et j’en suis un peu triste vu que pour une fois j’étais motivée à faire quelquechose! haha
J’ai bien l’intention de me mettre en freelance à un moment (c’est même le but de ma reconversion) mais en premier lieu j’aurais un besoin de travailler un peu en entreprise pour m’assurer que j’ai assez de compétences.
C’est un peu long, je te remercie si tu as pu tout lire~!
Bonne journée!
Angela
Hello, merci pour ton message 🙂
Je suis plutôt mal placée pour t’apporter des informations au sujet de ce qui se passe actuellement en entreprise, ça fait des années que je baigne dans le freelancing et je suis vraiment déconnectée de ce qui se passe en agence. Je sais qu’avant le Covid, on trouvait toujours régulièrement des offres d’emplois dans le graphisme / webdesign, mais depuis le Covid, je ne sais pas du tout…
Par contre, je sais qu’en tant que freelance, le métier de webdesign a de l’avenir. Certes, il existe maintenant beaucoup de solutions pour créer des sites professionnels facilement et rapidement (Wix, Squarespace entre autre) donc oui, il faut être en mesure d’apporter une valeur ajoutée par rapport à ces formules toutes faites. Ça peut être du développement, pour des sites plus complexes nécessitant des compétences techniques particulières, du conseil pour guider des clients qui seraient hésitants quant aux choix à faire pour la création de leur site, ou bien une expertise sur la partie graphique / design. Beaucoup de gens ont encore peur / pas envie de se lancer eux-mêmes dans la création de leur site, donc si tu as un petit quelque chose qui te permet de te démarquer et si tu fais du bon boulot, tu trouveras du travail !
Dans tous les cas, je te souhaite plein de belles choses pour la suite, j’espère que tu pourras te lancer et t’épanouir 🙂
Bonjour,
Merci beaucoup pour cet article, j’aimerais savoir avec quel organisme as tu fais ta formation ? Est-ce que tu en as d’autres à me conseiller ?
Je suis en pleine réflexion de reconversion et je cherche 🙂
Merci beaucoup,
Clara.
J’ai oublié de précisé, mais ce serait une formation à Paris pour ma part 🙂
Hello 🙂
Je suis passée par le Fongécif pour mon financement. Je n’en ai pas d’autres à conseiller à vrai dire, je n’ai contacté qu’eux et ça a été positif donc je ne suis pas allée chercher plus loin !
Bon courage pour ton projet, je te souhaite le meilleur,
Bonjour,
J’ai adoré lire votre article et bravo pour votre réussite !!!!!!!
J’ai finis ma reconversion début mai 2021 j’ai eu mon BTS dans le web design mais je n’arrive vraiment pas à trouver du travail j’ai que des refus, on me dit que mon niveau d’étude n’est pas suffisant qu’il fallait un BAC+3 et que mon expérience était faible j’ai eu que 1mois de stage…. Le freelance n’est pas pour moi j’ai besoin de bosser en équipe pour en apprendre plus chaque jour !
Je tourne en rond je ne sais plus quoi faire….
Bonne journée et bon courage à tous !
Bonjour,
C’est assez compliqué d’être recruté en tant que webdesigner quand on démarre. Je surveille de temps à autre les offres, par curiosité, et quasiment tous les employeurs demandent au moins deux années d’expérience en agence… accroche-toi, il y a parfois des annonces top pour les juniors, mais il faut pouvoir être mobile.
Je te souhaite bon courage dans ta recherche et pour la suite.
Merci pour toutes ces informations très intéressantes ! Beaucoup de personnes m’inspirent mais c’est marc vanhove fortune qui m’inspire le plus ! Je vous recommande de vous pencher sur son parcours qui est passionnant !
Merci pour votre article ! Moi j’ai eu envie d’investir et de devenir auto entrepreneur en voyant le parcours de marc vanhove fortune. Ça m’a beaucoup inspiré !
Un grand bravo à vous, vous pouvez être fière de votre travail!